Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la micro-entreprise (anciennement appelée auto-entreprise) n’est pas un statut juridique, mais un régime fiscal simplifié d’entreprise individuelle (le régime micro-fiscal).
Parfaitement adapté pour débuter et tester son projet entrepreneurial, la création d’une entreprise sous le régime de la micro se distingue de l’entreprise individuelle « classique » par de nombreux aspects.
Contrairement à l’entreprise individuelle, les obligations comptables de la micro-entreprise sont simplifiées.
Les recettes et factures doivent être notées dans un livre-journal et l’entrepreneur doit suivre ses achats en conservant ses justificatifs de paiement. Par ailleurs, sa comptabilité n’intègre pas la TVA (sous réserve de respecter certains seuils).
Par ailleurs, il devra conserver ses déclarations URSSAF de chiffre.
L’entrepreneur individuel devra, quant à lui, tenir une comptabilité d’entreprise dans un grand-livre, un livre-journal, ainsi qu’un livre inventaire.
S’il souhaite continuer à bénéficier du régime fiscal simplifié, le micro-entrepreneur doit respecter des seuils de chiffre d’affaires (évolutifs lors de chaque nouvelle année civile).
S’il dépasse un premier seuil de chiffre d’affaires, il est assujetti à la TVA dès le premier jour du mois de dépassement. Et dès qu’il dépasse le deuxième seuil, il bascule immédiatement sous le régime de l’entreprise individuelle (qui elle n’est pas limitée par des seuils de CA).
Une des grandes différences entre l’auto-entrepreneur et l’entrepreneur individuel est qu’un micro-entrepreneur ne peut pas déduire ses charges ni amortir son matériel, contrairement à l’entrepreneur individuel.
Ainsi, il ne pourra rien déduire de son imposition et ne pourra pas non plus récupérer la TVA sur les achats qu’il effectue.
La création d’une micro-entreprise est simple d’un point de vue des démarches et formalité.
En effet, il ne doit pas créer de statuts ou constituer de capital social.
La création est ainsi simplifiée, car elle consiste à déposer le formulaire P0 accompagné des pièces justificatives par voie postale ou dématérialisée.
L’ouverture d’un compte bancaire dédié est recommandée, même s’il n’est pas obligatoire pour débuter son activité professionnelle.
Un auto-entrepreneur est soumis à l’impôt sur le revenu et est soumis à un régime fiscal simplifié. Sa déclaration et son paiement de l’impôt sont donc simplifiés.
Il dispose par ailleurs d’un abattement forfaire sur son chiffre d’affaires.
En auto-entreprise, le calcul des cotisations sociales est proportionnel au chiffre d’affaires réalisé. En l’absence de chiffre d’affaires, il ne sera donc pas redevable.
Un micro-entrepreneur a la possibilité de déclarer ses charges sociales et payer ses cotisations auprès de l’URSSAF tous les mois ou tous les trimestres.
La micro-entreprise permet de se lancer rapidement, sans contraintes administratives et sans capital de départ.
La gestion comptable est allégée pour permettre à l’entrepreneur de se concentrer sur le développement de son activité. Il n’a par ailleurs pas besoin de faire appel à un expert-comptable.
Il est possible de cumuler une activité salariée avec le régime de la micro-entreprise et ainsi générer des revenus complémentaires.
Ses charges sont allégées dans la mesure où s’il ne génère aucun chiffre d’affaires, il n’aura pas de cotisations à payer.
La micro-entreprise est idéale pour se lancer, mais elle comporte des limites, notamment lorsque l’entreprise croit :
De la même manière que pour une micro-entreprise, l’entreprise individuelle permet de créer son entreprise avec peu de démarches :
Il n’a par ailleurs pas besoin de créer de capital social, ni de procéder à une rédaction des statuts pour son entreprise.
L’entrepreneur individuel est imposé sur ses bénéfices (le chiffre d’affaires moins les charges) et peut choisir d’être imposé avec l’impôt sur le revenu ou avec l’impôt sur les sociétés.
Il est généralement soumis à la TVA, qu’il doit collecter puis déclarer et régulariser auprès de l’administration. Il peut ainsi déduire la TVA des achats qu’il effectue.
Un entrepreneur individuel est un chef d’entreprise indépendant. À ce titre, il est affilié au régime général de la sécurité sociale. Il devra donc s’exonérer de charges calculées sur la base de ses résultats : son chiffre d’affaires déduit de ses charges professionnelles déductibles.
Il est facile de créer une entreprise individuelle. Aucun statut à rédiger, aucun capital minimum n’est requis et les obligations comptables sont restreintes en comparaison d’une SASU ou d’une SARL.
L’entrepreneur individuel peut déduire ses charges de son chiffre d’affaires et pourra également déduire la TVA (à laquelle il est assujetti) de ses achats d’entreprise.
S’il le souhaite, l’entrepreneur pourra choisir le régime fiscal de la micro-entreprise pour débuter son activité.
L’entreprise individuelle, tout comme la micro-entreprise, implique une responsabilité totale et infinie des dettes professionnelles sur l’ensemble de son patrimoine personnel (excepté la résidence principale de l’entrepreneur).
Pour protéger son patrimoine, il est possible d’opter pour l’entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL) ou l’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL), même si les formalités administratives sont plus longues à la création.
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